Pouvez-vous nous parler de l’histoire de Whitewall ?
La première raison pour laquelle cette entreprise a été créée vient de mon envie depuis toujours de fonder une entreprise. En 2005, j’ai constaté que le marché de l’impression photographique passait de l’argentique au numérique. J’ai vu alors un marché énorme pour les semi-professionnels. Il n’y a pas tant de moments dans la vie où l’on peut lancer une entreprise prometteuse. De plus, nous sommes sur un très petit créneau.
Avez-vous commencé votre carrière en tant qu’imprimeur ?
J’ai commencé en tant que photographe. Je me rendais dans des laboratoires photo tels que Sander à Cologne ou Picto à Paris, et je dépensais 20 euros pour un tirage de 130 x 80 mm. Cela me semblait un peu cher, surtout pour vendre mon travail par la suite. C’est la raison pour laquelle j’ai voulu ouvrir un laboratoire professionnel avec l’envie d’être plus créatif en tant qu’entrepreneur qu’en tant que photographe.
Ces laboratoires historiques étaient en difficulté à l’époque…
Absolument. En fait, j’ai acheté la première machine d’un laboratoire en difficulté, notre première machine Lambda, pour seulement 40 000 euros. Je l’ai achetée en 2006 et j’ai créé la société en 2007. Nous avons gagné plus d’un million d’euros la première année avec cette vieille machine.
Quelle était la différence entre Whitewall et vos concurrents à l’époque ?
Le principal problème que je voyais chez les laboratoires professionnels existants était que les clients venaient avec une idée et repartaient avec un problème. Nous avons décidé de lancer Whitewall et d’offrir des tirages de qualité artistique à tous les photographes, sans distinction.
Vous avez donc mis l’impression à la portée d’un public plus large…
Tout à fait. Nous avons proposé notre produit principal, l’impression acrylique, à un nouveau groupe de clients. Les laboratoires professionnels n’étaient connus que des photographes professionnels. Nous avons changé cela.
Avez-vous cassé les prix lorsque vous avez pénétré le marché existant ?
C’est ce que pensaient les autres laboratoires professionnels à l’époque, mais ce n’était pas le cas. Nous n’avons jamais été moins chers que les autres. Mais nous avions un meilleur flux de travail et un portefeuille de produits solide. Dès le début, lorsqu’un client s’adressait à nous, il se voyait proposer différentes versions de produits, qu’il pouvait choisir à sa convenance. Et quelle que soit la quantité, la livraison était plus rapide. 10 jours contre 2 à 3 semaines dans les autres laboratoires. C’était encore beaucoup trop long pour les clients en ligne. Nous travaillons chaque jour à l’amélioration de notre production.
Un panneau à l’entrée de votre bureau de Cologne indique qu’il s’agit du meilleur laboratoire photo du monde. Qu’est-ce qui fait la particularité de ce bâtiment ?
C’est un bâtiment agréable et très efficace. Nous disposons maintenant de 2000 m². Chez Whitewall, nous avons deux façons de traiter les commandes. Nous avons des magasins et vous pouvez commander en ligne. Il n’y a donc aucune barrière pour les clients. Nous disposons aussi d’un très bon service clientèle. Si vous avez un problème et que vous avez besoin de conseils, vous pouvez demander.
Qu’est-ce qui fait la spécificité de votre marque ?
La deuxième particularité de Whitewall est que nous faisons tout nous-mêmes. Depuis la conception des produits, l’impression, l’encadrement jusqu’à l’hébergement de nos sites web, le marketing, et nous avons également notre propre équipe informatique.
Combien de magasins avez-vous dans le monde à l’heure actuelle ?
Nous avons quatre magasins en Allemagne. Ensuite, nous avons les galeries de Luma à New York et à Paris, où Whitewall est également présent. Nous disposons également d’espaces dans les magasins Leica à Munich, Rome, Londres, Shanghai et Los Angeles.
Où réalisez-vous la majeure partie de votre chiffre d’affaires, dans les magasins ou en ligne ?
Nos magasins sont très importants, mais nous réalisons la majeure partie de notre chiffre d’affaires en ligne.
Comment voyez-vous l’entreprise dans 10 ans ?
Nous espérons améliorer la qualité du papier photographique. Nous espérons également produire aux États-Unis. C’est un marché important.
Pour en savoir plus sur Whitewall et commander des tirages, rendez-vous sur leur site web.