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En Afghanistan, les droits des femmes en danger

Jusqu’au 18 novembre à Paris, l’exposition « No Woman’s Land » offre un regard sensible et précis sur la situation des femmes et filles afghanes depuis la prise de pouvoir des talibans en 2021. Un reportage collaboratif signé Mélissa Cornet et Kiana Hayeri, avec le soutien de la Fondation Carmignac, qui leur a décerné la dernière édition de leur Prix du photojournalisme.

À Kaboul, on coupe ou on couvre les têtes des mannequins en plastique qui trônent en vitrine des échoppes. Des fillettes sont vendues en échange d’un puits ou de panneaux solaires ; d’autres (les mêmes, parfois) bravent les checkpoints pour se rendre à des écoles clandestines. Voici le genre de réalités auxquelles nous confronte le travail de la photojournaliste canado-iranienne Kiana Hayeri et la chercheuse française Mélissa Cornet, lauréates du Prix Carmignac du photojournalisme.

Entre janvier et mai 2024, elles ont rencontré une centaine de femmes et de filles afghanes, dont elles ont documenté l’exclusion progressive de tous les pans de la vie publique (écoles, universités, lieux de travail, bains et parcs publics, salons de beauté) depuis l’arrivée au pouvoir des talibans en août 2021. Jusqu’au 18 novembre 2024, leur reportage collaboratif, réuni dans l’exposition « No Woman’s Land », est visible au Réfectoire des Cordeliers à Paris, puis sur les quais du port Solférino (du 31 octobre au 18 décembre 2024). L’exposition partira ensuite en itinérance, notamment à La Haye, à l’Assemblée générale de la Cour pénale.

Gardi, Ghos district, Nangarhar, Afghanistan, February 13, 2024. In the absence of school buildings in Gardi Ghos District, classes are set up for students, between two main roads under the sun and on dirt ground. While boys can complete their education all the way to grade 12, classes were held for girls only until grade 6. As of today, girls are only allowed to study until grade 6, and are barred from both high schools and universities. In some districts, locally decided by authorities, girls are barred from school above grade 3. However underground schools set up at homes, mosques or alternative spaces continue educating girls, at a high risk. © Kiana Hayeri for Fondation Carmignac
Gardi, district de Ghos, Nangarhar, Afghanistan, 13 février 2024. En l’absence de bâtiments scolaires dans le district de Gardi Ghos, des classes sont installées pour les élèves, entre deux routes principales, sous le soleil et sur un sol en terre battue. Alors que les garçons peuvent suivre leur scolarité jusqu’à la douzième année, les filles n’avaient accès à l’école que jusqu’à la sixième année. Aujourd’hui, les filles ne sont autorisées à étudier que jusqu’à la sixième année et sont exclues des écoles secondaires et des universités. Dans certains districts, sur décision locale des autorités, les filles n’ont pas le droit d’aller à l’école au-delà de la 3e année. Cependant, des écoles clandestines installées dans des maisons, des mosquées ou des espaces alternatifs continuent d’éduquer les filles, au prix d’un risque élevé. © Kiana Hayeri pour Fondation Carmignac

Les deux femmes, qui travaillent depuis longtemps en Afghanistan, ont établi une relation de confiance avec leurs sujets qui leur a permis d’accéder à leur intimité. Elles ont par exemple assisté, dans différents intérieurs, à des goûters d’anniversaire où des adolescentes transgressent le temps de quelques heures les interdictions autour de la musique et de la danse. « Les photographies sont majoritairement prises en intérieur car c’est ici qu’elles peuvent le plus être elles-mêmes », explique Mélissa Cornet. « Il était important pour nous de montrer les formes de résistance que constituent ces espaces de joie, et sortir du narratif de femmes en burkha qui mendient. Ces réalités existent, bien sûr, mais nous voulions accorder à ces femmes respect et dignité, faire des photos qui les rendent heureuses. »  

La scénographie de l’exposition, particulièrement travaillée, s’est attachée à traduire la ségrégation spatiale dont sont victimes les Afghanes. Alice de Bortoli et son collectif Ortiche ont ainsi imaginé un jeu de cloisons formant de petits espaces semi-clos, accessibles en soulevant un pan de tissu. Quelques ouvertures donnent sur de grandes photos de scènes de rue, ce qui place le visiteur, le temps d’une poignée de secondes, dans la position de ces femmes qui ne peuvent voir la rue que depuis leurs fenêtres. « Nous avons aussi beaucoup travaillé avec les néons, très présents dans la rue », raconte Kiana Hayeri. « Les introduire à l’intérieur pour qu’ils éclairent le visage de ces femmes permettait de brouiller les frontières, de les inscrire à leur tour dans cet extérieur interdit. »

Yamit District, Badakhshan, Afghanistan, May 10, 2024. Kheshroo's daughter and her cousin, both grade 11 students who were put out of school, committed suicide a year before by throwing themselves in the water. The family plays in puddles of water, among troops of yaks, horses and goats, in front of the Wakhan mountains, Wakhan, a region that had never been controlled by the Taliban before 2021. © Kiana Hayeri for Fondation Carmignac
District de Yamit, Badakhshan, Afghanistan, 10 mai 2024. La fille de Kheshroo et sa cousine, toutes deux élèves de 11e année, se sont suicidées un an auparavant en se jetant à l’eau après avoir été expulsées de l’école. La famille joue dans des flaques d’eau, parmi des troupeaux de yaks, de chevaux et de chèvres, devant les montagnes du Wakhan, une région qui n’avait jamais été contrôlée par les talibans avant 2021. © Kiana Hayeri pour Fondation Carmignac

Croquis, photos, vidéo : « No Woman’s Land » varie les formats. Au fond de la salle, de grands voiles tendus ondulent au gré des passages ; de majestueuses vues d’Afghanistan y sont imprimées. « Nous avons dû grimper en haut d’une colline pour photographier ce lac, dont l’accès aux berges – lieu de regroupement et de sociabilité – nous avait été interdit », raconte Mélissa Cornet devant l’un d’eux. Un peu avant, une installation vidéo sur grand écran confronte les témoignages de différentes générations sur les souvenirs des premiers régimes talibans. « Et si aujourd’hui, les talibans sont meilleurs communicants qu’avant, les décisions continuent d’être prises par un noyau ultra-conservateur : finalement, rien n’a changé. »

D’ailleurs, la vidéo fait retentir les voix sur des visages muets, comme pour mieux illustrer la loi qui, depuis le mois d’août, interdit aux femmes de faire entendre leur voix en public. Une série de croquis réalisés par la chercheuse est aussi visible, ainsi qu’un projet d’art collaboratif, avec une classe qui depuis a fermé. Des adolescentes s’y mettent en scène dans le métier de leurs rêves – journaliste, peintre, chirurgienne, aventurière… Les clichés les montrent posant devant des toiles peintes par leurs soins, qui illustrent le décor de la carrière choisie. Le résultat est bouleversant : « Elles ont peint ce qu’elles rêvaient d’avoir, mais savaient qu’elles n’obtiendraient jamais ici », résume Mélissa Cornet.

Kabul, Kabul, Afghanistan, February 17, 2024. A private institute in the West of Kabul, where girls follow the American curriculum in English, but cannot obtain any Afghan official education certificate, nor can they go to university in Afghanistan, closed for women. This is a rare instance where the school has managed to secure the local Taliban's approval to shut a blind eye on the school's operation with teenage girls. 700 female highschool students study at this institute everyday under strict security measurement while two armed security guards from the community watch the gate and girls enter and exit one by one, leaving their backpacks at the entrance. Despite suicide bombers' attacks that took place before the takeover, the institute remains full of girls, whose dreams are now to leave the country to continue their education abroad. © Kiana Hayeri for Fondation Carmignac
Kaboul, Kaboul, Afghanistan, 17 février 2024. Un institut privé dans l’ouest de Kaboul où les filles suivent le programme américain en anglais, mais ne peuvent obtenir aucun certificat officiel d’éducation afghan, ni aller à l’université en Afghanistan, fermée aux femmes. C’est un cas rare où l’école a réussi à obtenir l’approbation locale des talibans pour fermer les yeux sur ses activités avec des adolescentes. © Kiana Hayeri pour Fondation Carmignac
Kabul, Kabul, Afghanistan, February 23, 2024. A group of teenage girls dance at a birthday party of their friend. Music and dancing have been forbidden by the Taliban but women continue to dance and celebrate in the privacy of their homes and behind closed doors. © Kiana Hayeri for Fondation Carmignac
Kaboul, Kaboul, Afghanistan, 23 février 2024. Un groupe d’adolescentes danse lors de la fête d’anniversaire de leur amie. La musique et la danse ont été interdites par les Talibans, mais les femmes continuent de danser et de faire la fête dans l’intimité de leurs maisons et derrière des portes closes. © Kiana Hayeri pour Fondation Carmignac
Jalal Abad, Nangarhar, Afghanistan, February 12, 2024. A family, recently deported out of Pakistan has temporarily settled in suburban neighbourhood of Jalal Abad in eastern Afghanistan. Hundreds of thousands of Afghans have been forced out of Pakistan following the ongoing crackdown on illegal foreigners, some of which after decades of living in Pakistan. Women and girls are the most affected by the consequences of forced displacement, with for example high rates of child marriage. © Kiana Hayeri for Fondation Carmignac
Jalalabad, Nangarhar, Afghanistan, 12 février 2024. Une famille, récemment expulsée du Pakistan, s’est temporairement installée dans un quartier de la banlieue de Jalalabad, dans l’est de l’Afghanistan. Des centaines de milliers d’Afghans ont été forcés de quitter le Pakistan à la suite de la répression en cours contre les étrangers illégaux, certains après des décennies de vie au Pakistan. Les femmes et les filles sont les plus touchées par les conséquences du déplacement forcé, avec par exemple des taux élevés de mariages d’enfants. © Kiana Hayeri pour Fondation Carmignac

Les inégalités sont alarmantes à tous points de vue, ce qui conduit Amnesty International à qualifier d’apartheid de genre cette situation qui pourrait constituer un crime contre l’humanité. Quand il n’y a pas assez pour tous les enfants, les garçons sont nourris en priorité, raconte par exemple Shugerfah, infirmière dans le service de malnutrition d’une ONG, que le duo a rencontrée. Privées d’accès à l’éducation, les jeunes filles afghanes sont aussi contraintes de fréquenter des écoles clandestines si elles veulent continuer à étudier.

L’enjeu est de taille : si rien n’est fait, il n’y aura bientôt plus aucune médecin, avocat, professeur ou infirmière. « Et dans une société profondément patriarcale où une femme ne peut pas être soignée par un homme, par exemple, ce seront encore elles qui trinqueront », rappelle Mélissa Cornet. Mais les risques sont grands et la motivation décroît : si Razia, 17 ans, continue à se rendre en classe (en fauteuil roulant à la suite de l’attentat suicide qui a visé son école), sa petite sœur, qui avait 11 ans au moment de la prise de pouvoir des talibans, ne voit déjà plus l’intérêt de se battre.

Kiana Hayeri et Mélissa Cornet ont aussi voulu rendre hommage aux activistes femmes, qui investissent pleinement les espaces des marges. Des portraits de journalistes sont ainsi présentés, une bande de lumière sur les visages des femmes illustrant ce rôle d’éclaireuse essentiel. Le duo voulait aussi documenter la condition LGBTQIA+, mais le danger qu’encouraient les sujets était trop important.

Kabul, Kabul, Afghanistan, February 29, 2024. Female journalists working in the office of a women-focused media. Since the Taliban came to power in August 2021, the Afghan media landscape has been decimated. According to Reporters Without Borders, in the three months following the Taliban takeover of Afghanistan, 43% of Afghan media outlets disappeared. Since then, more than two-thirds of the 12,000 journalists in the country in 2021 have left the profession. For women journalists, the situation is far worse: forced to cover their face, to travel with a chaperone, forbidden from interviewing officials, subject to harassment and threats, more than 80% of women journalists stopped working between August 2021 and August 2023, according to Amnesty International. Without women reporters, it is increasingly difficult to report on the situation of Afghan women, in a society where men are rarely allowed to interview women. Topics around women's rights are particularly sensitive, and the amount of pressure put on media outlets and journalists made Kaboul, Kabul, Kabul, Afghanistan, February 29, 2024. Female journalists working in the office of a women-focused media. Since the Taliban came to power in August 2021, the Afghan media landscape has been decimated. According to Reporters Without Borders, in the three months following the Taliban takeover of Afghanistan, 43% of Afghan media outlets disappeared. Since then, more than two-thirds of the 12,000 journalists in the country in 2021 have left the profession. For women journalists, the situation is far worse: forced to cover their face, to travel with a chaperone, forbidden from interviewing officials, subject to harassment and threats, more than 80% of women journalists stopped working between August 2021 and August 2023, according to Amnesty International. Without women reporters, it is increasingly difficult to report on the situation of Afghan women, in a society where men are rarely allowed to interview women. Topics around women's rights are particularly sensitive, and the amount of pressure put on media outlets and journalists made self-censorship the new rule for reporting. © Kiana Hayeri for Fondation Carmignac
Kaboul, Kaboul, Afghanistan, 29 février 2024. Des journalistes féminines travaillent dans le bureau d’un média axé sur les femmes. Depuis l’arrivée au pouvoir des talibans en août 2021, le paysage médiatique afghan a été décimé. Selon Reporters sans frontières, dans les trois mois qui ont suivi la prise de pouvoir des talibans, 43 % des médias afghans ont disparu. Depuis, plus des deux tiers des 12 000 journalistes présents dans le pays en 2021 ont quitté la profession. Pour les femmes journalistes, la situation est bien pire : obligées de se couvrir le visage, de voyager avec un chaperon, interdites d’interviewer des officiels, soumises au harcèlement et aux menaces, plus de 80 % d’entre elles ont cessé de travailler entre août 2021 et août 2023, selon Amnesty International. Sans reporters féminines, il devient de plus en plus difficile de rendre compte de la situation des femmes afghanes dans une société où les hommes sont rarement autorisés à les interviewer. Les sujets concernant les droits des femmes sont particulièrement sensibles, et la pression exercée sur les médias et les journalistes a fait de l’autocensure la nouvelle norme pour les reportages. © Kiana Hayeri pour Fondation Carmignac

Les deux lauréates sont formelles : ce reportage ne serait pas le même aujourd’hui, alors que la situation s’est durcie de mois en mois – l’interminable liste de décrets en constituant une preuve irréfutable. « Les talibans ont réussi à déléguer le contrôle des femmes aux hommes autour d’elle », analyse Mélissa Cornet. « Par idéologie ou peur de désobéir, ils sont les premiers à leur imposer un contrôle coercitif. Un décret stipule par exemple qu’en cas de manquement au port du hijab, c’est le chaperon qui sera puni. » Une mesure au double effet pervers : un moyen de pression supplémentaire pour les hommes puisqu’ils encourent directement un risque… Et une ultime infantilisation de la femme. 

Fines connaisseuses du terrain, les deux lauréates se sont rendues dans sept provinces différentes pour rendre compte des disparités de ce grand pays, qui ne se résume pas à sa capitale. « Le sud et l’est sont beaucoup plus conservateurs, par exemple : de nombreuses règles promulguées aujourd’hui par les talibans y avaient déjà cours », expose Mélissa Cornet. À bien des égards, ce sont d’ailleurs les répercussions de la crise économique qui sont parfois les plus dures à gérer au quotidien : on voit ainsi affleurer de nombreux camps de déplacés depuis l’expulsion du Pakistan de familles afghanes qui y vivaient depuis des années. Renvoyés de force dans leur pays d’origine, ces réfugiés manquent de tout.

Kabul, Kabul, Afghanistan, February 3, 2024. Girls playing in the snow in western Kabul behind an apartment block, off the main road. Since the takeover, women and girls' rights to move without a male chaperon or to go to parks have been curtailed, and very few opportunities to find joy in their daily lives remain. A snowstorm in a quiet neighbourhood of Kabul western suburb offered such a chance for an hour of playing together. Even then, an eye is always kept on the surroundings, looking for a sign of a Taliban patrol. © Kiana Hayeri for Fondation Carmignac
Kaboul, Kaboul, Afghanistan, 3 février 2024. Des filles jouent dans la neige à l’ouest de Kaboul, derrière un immeuble, en retrait de la route principale. Depuis la prise de pouvoir, les droits des femmes et des filles de se déplacer sans chaperon masculin ou d’aller dans les parcs ont été restreints, et il reste très peu d’occasions de trouver de la joie dans leur vie quotidienne. Une tempête de neige dans un quartier calme de la banlieue ouest de Kaboul a offert une telle opportunité pendant une heure de jeu ensemble. Même alors, un oeil est toujours gardé sur les environs, à la recherche d’un signe de patrouille talibane. © Kiana Hayeri pour Fondation Carmignac
Aizabad, Badakhshan, Afghanistan | May, 11, 2024. A ripped poster shows how women are supposed to cover their faces: with a burqa, or chadari, a full face covering, or with a niqab, allowing only the eyes to be uncovered. © Kiana Hayeri for Fondation Carmignac

Aizabad, Badakhshan, Afghanistan, 11 mai 2024. Une affiche déchirée montre comment les femmes sont censées se couvrir le visage : avec une burqa, ou chadari, qui couvre tout le visage, ou avec un niqab, qui ne laisse que les yeux découverts. © Kiana Hayeri pour Fondation Carmignac
Kabul, Kabul, Afghanistan, March 2, 2024. A group of teenage girls celebrate their friend's birthday at her house. Music and dancing have been forbidden by the Taliban but women continue to dance and celebrate in the privacy of their homes and behind the closed doors. © Kiana Hayeri for Fondation Carmignac
Kaboul, Kaboul, Afghanistan, 2 mars 2024. Un groupe d’adolescentes fêtent l’anniversaire de leur amie dans sa maison. La musique et la danse ont été interdites par les Talibans, mais les femmes continuent de danser et de faire la fête dans l’intimité de leur maison et derrière les portes closes. © Kiana Hayeri pour Fondation Carmignac

Devant ce désastre général et multifactoriel, la communauté internationale est loin d’être à la hauteur : gel de l’aide, absence de mesures efficaces, sanctions qui pénalisent d’abord les plus précaires… « Et aujourd’hui, épuisés par les années de conflits récents, les Afghans recherchent avant tout la sécurité ; même pour se débarrasser des talibans, l’idée de guerre civile ne semble pas pour la plupart une issue souhaitable », analyse Mélissa Cornet. Espérons qu’un changement pacifique rencontre les conditions pour se produire.

« No Woman’s Land », de Mélissa Cornet et Kiana Hayeri est exposée jusqu’au 18 novembre 2024 au Réfectoire des Cordeliers, et du 31 octobre au 18 décembre 2024 sur les quais du Port de Solférino, à Paris.

Plus d’informations sur le Prix Carmignac du photojournalisme ici.

Le buddha détruit de Bamiyan - En mars 2001, les talibans détruisent les bouddhas de Bamiyan, qui observaient depuis les montagnes du centre de l’Afghanistan l’humanité depuis 1500 ans. Depuis, leurs formes sombres et vides nous rappellent la folie de la radicalité. © Mélissa Cornet pour la Fondation Carmignac
Le buddha détruit de Bamiyan – En mars 2001, les talibans détruisent les bouddhas de Bamiyan, qui observaient depuis les montagnes du centre de l’Afghanistan l’humanité depuis 1500 ans. Depuis, leurs formes sombres et vides nous rappellent la folie de la radicalité. © Mélissa Cornet pour la Fondation Carmignac
Distribution de nourriture - Depuis août 2021 et le début de la crise humanitaire, les distributions de nourriture
se multiplient, et essaient d’aider les plus vulnérables. © Mélissa Cornet pour la Fondation Carmignac
Distribution de nourriture – Depuis août 2021 et le début de la crise humanitaire, les distributions de nourriture se multiplient, et essaient d’aider les plus vulnérables. © Mélissa Cornet pour la Fondation Carmignac