À environ 90 minutes de route au nord de New York, le long de la rivière Hudson, dans le cimetière d’une petite église, se trouve la tombe du célèbre photojournaliste W. Eugene Smith. Sur la sombre pierre tombale sont inscrits ces mots : « Que la vérité soit un parti pris ».
Le monde est bien différent de ce qu’il était lorsque Smith meurt en 1978, et le photojournalisme a également changé. Si les photojournalistes s’efforcent toujours de capturer la vérité du monde, c’est devenu beaucoup plus complexe aujourd’hui qu’il y a quelques décennies, car ils sont confrontés à des obstacles que Smith n’a jamais eu à surmonter.
Le premier obstacle c’est la polarisation du public américain sur des lignes idéologiques. Ainsi, la vérité devient politique. L’utilisation répétée du terme « fake news » par les politiciens, ainsi que le fait de traiter les journalistes d’ennemis du peuple, distillent dans le public une grande méfiance à l’égard des médias et des journalistes. La désinformation et les mensonges envahissent tous les recoins d’internet et servent de « faits alternatifs » pour semer davantage la méfiance et promouvoir des croyances en de fausses réalités. Les vraies nouvelles et les événements réels sont qualifiés de « fausses bannières » s’ils ne correspondent pas aux croyances d’un groupe particulier, quels que soient les faits.
Cette méfiance dans les faits et les photographies a également des conséquences concrètes pour ceux qui couvrent l’actualité. Selon U.S. Press Freedom Tracker, géré par Freedom of the Press Foundation, en 2021, 141 journalistes ont été agressés, 57 ont été arrêtés ou détenus et 36 ont vu leur matériel endommagé dans le cadre de leur travail.
Le deuxième obstacle, tout aussi important, c’est la mort des journaux, et les déserts d’informations qui résultent de leur fermeture. Smith a eu la chance, durant sa carrière, que l’argent et le soutien ne soient pas des problèmes pour réaliser des reportages photo au long cours. Des projets comme Country Doctor, Nurse Midwife, A Man of Mercy et même Minamata ont pu s’appuyer sur des médias solides pour les publier après les avoir financés. Mais ce soutien et ces ressources ne sont plus ce qu’ils étaient.
Selon un rapport de 2020 de l’École de journalisme et des médias Hussman de l’Université de Caroline du Nord, aux États-Unis, 200 comtés sur 3 143 ne disposent pas d’un journal ou d’une autre source d’informations locales. 1 540 comtés, soit la moitié de l’ensemble, n’ont qu’un seul journal, généralement un hebdomadaire. Le rapport indique également qu’à fin 2019, les États-Unis comptaient 6 700 journaux, contre 9 000 en 2004.
Cette fermeture des salles de rédaction a également eu un impact majeur sur le nombre d’emplois de journalistes à l’échelle nationale. Selon le Pew Research Center, l’emploi dans les salles de rédaction a chuté d’environ 57 % entre 2008 et 2020, passant d’environ 71 000 emplois à 31 000. En 2008, sur 10 emplois dans des salles de rédaction, on en comptait 6 dans la presse papier, les autres étant à la radio et à la télévision. En 2020, ce ratio est tombé à moins de 4 sur 10. Il est aussi important de noter que ces données ne tiennent pas compte de tous les effets de la pandémie de Covid-19 sur les emplois dans les salles de rédaction.
Comme les journaux qui ont dû réduire leurs budgets pour tenter de se maintenir à flot, le journalisme visuel a également été durement touché, car le soutien financier requis et le personnel nécessaire à l’édition ont également disparu. On peut le constater dans le cas de deux des plus grands journaux de Chicago. En 2013, le Chicago Sun-Times a licencié l’ensemble de son équipe de photographes, invoquant des mesures de réduction des coûts et déclarant qu’il « prévoit de se débrouiller avec des photographes indépendants et de compter sur les reporters pour prendre des photos avec leurs smartphones ». Le Chicago Tribune, en revanche, a conservé ses photographes. La comparaison des résultats est frappante quant à l’impact de l’utilisation de la photographie par les journaux.
La fermeture des journaux entraîne des déserts d’information, puis des déserts visuels lorsque les photojournalistes perdent leur emploi et leurs débouchés, mais il ne s’agit pas seulement d’une perte d’images. Les journaux s’appuient sur un lien avec la communauté dans laquelle ils se trouvent. De plus en plus de journaux locaux deviennent des « journaux fantômes », c’est-à-dire que leurs effectifs sont réduits au point qu’ils ne peuvent plus couvrir ce qui se passe dans leur communauté de manière adéquate. Ou bien ils sont absorbés par de plus grands journaux qui, à leur tour, réduisent progressivement leur couverture locale, et les communautés qui faisaient partie autrefois de leur champ d’investigation perdent le lien avec ce qui était auparavant leur média local de confiance.
Les lecteurs ne se reconnaissent plus dans les articles publiés, et les questions locales importantes sont de moins en moins traitées. La communauté dans son ensemble cesse de soutenir le journal, ce qui entraîne de nouvelles coupes dans les abonnements, jusqu’à une fin inéluctable.
Mais alors que les journaux continuent de disparaître, que les salles de rédaction réduisent leurs effectifs et que les journalistes de tous bords se retrouvent au chômage, des groupes s’efforcent non seulement de redonner vie aux journalistes visuels, mais aussi de consolider les journaux locaux.
Le 26 octobre 2021, CatchLight, une organisation de médias visuels à but non lucratif, a annoncé la création du CatchLight Local Visual Desk en Californie. L’initiative est soutenue par un investissement de plus de 2 millions de dollars avec le soutien de cinq organisations philanthropiques : la Fondation Enlight, la Fondation Kresge, la Fondation John S. et James L. Knight et les Fondations Hearst. Le Statewide Desk (bureau à l’échelle de l’État) financera 5 à 10 boursiers en journalisme visuel, un rédacteur visuel et le directeur de la rédaction et du recrutement pendant trois ans.
Outre les bailleurs de fonds, Report for America, qui s’efforce de placer de jeunes journalistes dans les salles de rédaction locales pour rendre compte de questions peu couvertes par les médias, travaillera également en tant que partenaire en apportant un soutien financier pour subvenir à une partie des allocations des journalistes ainsi qu’à la formation des boursiers.
L’association CatchLight a été créée en 2015, en travaillant à la création d’un modèle collaboratif pour le journalisme visuel. Elle s’est concentrée sur la représentation et l’engagement de la communauté et sur la formation de la prochaine génération de reporters visuels. En 2019, l’association a lancé CatchLight Local, qui a jumelé des salles de presse partenaires, ayant peu ou pas de capacité de narration visuelle, avec des journalistes visuels en résidence pendant plus d’un an. S’il a débuté dans la région de la Baie de San Francisco, le projet a également été étendu à Chicago. CatchLight a offert un soutien, y compris pour des expositions publiques. Jusqu’à présent, CatchLight a subventionné 10 boursiers et 7 salles de presse.
CatchLight a commencé par examiner certains des problèmes affectant l’écosystème global du photojournalisme, comme le déclin des organisations de médias locaux et des postes correspondants liés à la photographie. L’association s’est efforcée de montrer que les journaux deviennent beaucoup moins attrayants et que l’engagement du public diminue sans images fortes, et qu’à l’inverse, l’utilisation de la photographie relie émotionnellement les gens aux problèmes et permet aux lecteurs de se voir représentés dans les nouvelles, ce qui augmente l’engagement du public.
Elodie Mailliet Storm, PDG de CatchLight, explique : « De notre point de vue, le déclin des journalistes numériques et du journalisme visuel a accéléré celui des médias en général. Nous nous sommes demandé si nous pouvions trouver une solution. Et nous avons décidé, grâce au soutien initial de la fondation Kresge, de mettre en place un petit projet pilote dans la région de San Francisco, qui ne durerait initialement que 3 mois et dans le cadre duquel nous associerons des journalistes visuels – que nous rémunérerions – à de petites rédactions locales. »
Les résultats ont été une augmentation de l’audience, qui, à la fois lisait plus d’articles, et plus longuement. « Le Salinas Californian, qui est un petit journal, a doublé le nombre de ses abonnés Instagram et le nombre de personnes qui sont passées d’Instagram à la lecture du journal », rapporte Mailliet Storm. « Leur audience a augmenté et les gens ont lu plus longtemps ou sont restés sur les articles en moyenne, environ 30% de plus. »
L’impact dans l’augmentation de l’audience a également eu des avantages pour les photographes impliqués. Comme le dit Elodie Mailliet Storm: « Beaucoup de ces rédactions ont fini par embaucher les boursiers ou par créer un département visuel après avoir travaillé avec nous, ce qui nous a confortés dans le fait qu’ils y voient une valeur ajoutée, au-delà de notre implication initiale, ce qui est formidable. L’idée était de savoir si nous pouvions initier quelque chose qui volerait ensuite de ses propres ailes ». Le photographe David Rodriguez Muñoz, boursier CatchLight de Salinas, a été embauché par le journal, dont il est maintenant le rédacteur en chef photo, en plus d’être boursier à Stanford. Yesica Prado, autre boursière CatchLight, a été engagée par la San Francisco Public Press.
Ces réalisations montrent que le modèle utilisé par CatchLight n’est pas seulement théorique, mais qu’il est aussi très concret. Il peut également attirer des financements et rendre le système autonome sur le long terme.
C’est ce que dit justement Mailliet Storm : « Je pense qu’il y a un nouveau modèle de journalisme en train d’émerger actuellement, basé sur un modèle sans but lucratif. Il y a davantage d’argent de fondations philanthropiques allant au journalisme, dans le but de sauver la démocratie. Mais cet écosystème, lorsque nous l’avons examiné, ne tenait pas compte du rôle important que le journalisme visuel pouvait jouer. Et la construction d’un modèle à but non lucratif, où vous n’essayez pas nécessairement d’optimiser les marges, mais où vous essayez de faire fonctionner un modèle et de le maintenir, peut être difficile. Être capable de travailler dans cet environnement aussi… Je pense qu’aujourd’hui, tous les partenaires financiers dans le monde associatif veulent voir des modèles viables, c’est-à-dire qu’ils ne veulent pas financer ad vitam. Donc, il faut clairement réfléchir à un modèle d’entreprise viable à long terme. »
CatchLight a montré que ses modèles fonctionnent en dehors de la Californie. ProPublica, une « salle de presse indépendante à but non lucratif qui produit un journalisme d’investigation avec une force morale » et couvre un éventail de sujets allant de la politique, à l’éducation, en passant par la santé et l’immigration, est également partenaire de CatchLight. Jillian Kumagai, rédacteur en chef des visuels pour ProPublica, se souvient : « Nous avons discuté des différentes façons de travailler ensemble, mais leur projet de bureau à Chicago était le plus pertinent. Nous disposons d’un bureau à Chicago et l’équipe de cette ville était intéressée par la possibilité de transformer un reportage d’investigation en un récit visuel, ce qui correspond à ce que nous cherchions à créer dans un esprit collaboratif. »
Et pour ProPublica, dont les reporters utilisent beaucoup de données dans leurs articles d’investigation, les visuels sont un élément clé pour raconter une histoire. « Nos articles contiennent les résultats et les données des enquêtes, mais il est également important pour nous de les présenter d’une manière convaincante et compréhensible pour les lecteurs. La narration visuelle est un moyen d’y parvenir. La photographie permet d’identifier les personnes et les institutions touchées par les problématiques traitées, ou qui en sont la cause, et peut démontrer les conséquences des injustices commises, notamment sur le plan émotionnel. »
Borderless Magazine est également de la région de Chicago. Ce site d’information est une « salle de presse soutenue par ses membres qui s’efforcent de démanteler la couverture médiatique raciste et nuisible aux immigrants ». La publication raconte les histoires des réfugiés et des personnes de couleur afin qu’ils soient mieux représentés dans les salles de presse. Ils rapportent et publient des histoires dans leur magazine en ligne, encadrent des journalistes immigrés et BIPOC (Black, Indigenous and People of Colour), et donnent aux journalistes d’autres organes de presse des outils pour les aider à rendre compte des questions d’immigration de manière équitable et précise.
Borderless est également membre de l’Institute for Nonprofit News, qui a facilité la collaboration entre le magazine et CatchLight. Ils ont postulé pour le partenariat en pensant à l’Institute for Nonprofit News et ont été sélectionnés comme partenaires.
Michelle Kanaar, cofondatrice et directrice artistique de Borderless Magazine, explique que cette expérience a non seulement permis à Borderless d’élargir sa couverture photographique et de lancer des projets photo à long terme, mais aussi de créer des liens avec d’autres organes de presse de la région de Chicago.
« D’un côté, on a une équipe de personnes qui ont toutes une formation visuelle et comprennent la valeur des images. Le simple fait de travailler avec cette équipe a été formidable. Et puis créer cette atmosphère où nous échangeons avec d’autres médias de Chicago, c’était vraiment important pour moi. Et, d’un autre côté, il y a les aspects pratiques. On travaillait avec quatre boursiers ; ils étaient disponibles pour des coups de main sur des missions à court et à long terme. C’était un avantage considérable, car nous sommes une start-up et il est difficile d’obtenir des fonds. Et surtout pour travailler un reportage sur le long terme, et je pense que c’est vraiment là que réside la beauté du photojournalisme. »
Le modèle mis en avant par CatchLight a aussi des effets positifs directs sur le travail des photographes. Le soutien à des reportages photographiques sur le long terme permet aux photographes de se concentrer sur un sujet et d’apprendre à connaître plus intimement les thèmes sur lesquels ils travaillent, sachant que le public qui souhaite voir ces types de reportages photographiques est là pour soutenir leur création.
April Alonso, journaliste multimédia et boursière CatchLight, réalise des reportages en résidence à Cicero, Illinois, une banlieue de Chicago. Elle s’efforce de raconter les histoires de ces communautés qui n’intéressent pas les médias traditionnels. Pour elle, travailler dans un modèle à but non lucratif est clairement un avantage. « Mon atout est que j’ai pu me concentrer davantage sur l’histoire que je voulais raconter au lieu d’essayer de respecter une date limite ou de raconter sur ces quartiers une histoire qui avait déjà été relatée. J’ai pu rester sur place et y consacrer plus de temps. »
Outre le soutien financier qui lui a permis d’entreprendre ses reportages photo, la collaboration avec CatchLight et d’autres organismes de la région a également aidé April Alonso à devenir une meilleure photographe et à sentir qu’elle faisait partie d’une communauté qui ne faisait pas le même type de travail qu’elle.
« Il y avait tellement de personnes impliquées et aux antécédents visuels différents, ce qui nous aidait lorsque nous recevions les critiques. Toutes ces perspectives m’ont aidée à comprendre comment naviguer et ce que je pouvais emporter avec moi. Et cela m’a donné accès à une grande communauté de photographes, surtout après avoir terminé mes études. Le pouvoir de la photographie est également quelque chose qui pèse sur l’esprit des photographes avec lesquels je me suis entretenue, à la fois dans son pouvoir de raconter visuellement des histoires, mais aussi dans son pouvoir d’influencer la façon dont les gens s’identifient aux histoires elles-mêmes. »
Alonso l’exprime ainsi : « Je pense que, dans la plupart des cas, la photo peut dire une vérité et qu’elle peut apporter un plus. Quand les gens voient une image, cela crée des émotions pouvant induire un changement. Je pense par exemple à publier davantage de photos montrant des personnes dans les unités COVID et les unités de soins intensifs. Cela pourrait susciter une émotion en montrant comment la pandémie affecte les gens. Un exemple que j’utilise pour dire que le photojournalisme peut montrer la vérité de ce qui se passe à une époque où les fake news se multiplient. »
Felix Uribe, un boursier CatchLight à San Francisco, qui a documenté le quotidien des habitants de Tenderloin, un quartier de la ville, m’a raconté : « À Tenderloin, dans le centre-ville de San Francisco, il y a une situation assez complexe en ce moment, mais il arrive aussi souvent que les gens se laissent entraîner et perdent de vue la communauté qui est là, qui a toujours été là et qu’il y a toutes ces choses qui nous disent qu’il y a beaucoup de familles et beaucoup de réfugiés et que la population est probablement la plus diverse de tout San Francisco. Il s’agit de savoir comment capturer cette histoire et la rendre vraie, sans pour autant la romancer. »
Ainsi, alors que CatchLight démarre son Local Visual Desk en Californie, il y a aussi l’espoir que le projet puisse être transposé dans d’autres États, et pas seulement dans des cas tests. « Notre ambition est de reproduire le modèle dans d’autres États », affirme Elodie Maillets Storm . « Nous avons réalisé deux projets pilotes, l’un dans la région de la Baie de San Francisco et l’autre à Chicago. Ce qui nous a permis de comprendre comment les différentes géographies fonctionnent, et comment on aborde différents marchés. »
Avec la récente prolifération dans tout le pays des organes de presse à but non lucratif, on peut espérer que ce nouveau modèle redynamisera le journalisme et le photojournalisme. Chicago Public Media travaille actuellement à l’acquisition du Chicago Sun-Times pour en faire un journal à but non lucratif. À Houston, au Texas, un consortium de grands groupes philanthropiques a annoncé un plan visant à réunir 20 millions de dollars pour lancer dans la ville un organe de presse à but non lucratif. Les journalistes afro-américains Lauren Williams et Akoto Ofori-Atta ont créé Capital B, média numérique à but non lucratif destiné à diffuser des informations et des reportages pour un public noir. Ils ont obtenu 9 millions de dollars de financement, notamment de la Fondation Ford et de l’American Journalism Project. Et à Baltimore, dans le Maryland, le Baltimore Banner va tenter de relancer la couverture locale de la ville, financée par Stewart W. Bainum, Jr, un magnat de l’hôtellerie. Bainum a tenté d’empêcher la vente du Baltimore Sun pour le sauver d’Alden Global Capital, mais lorsque cette offre a échoué, il a décidé de lancer son propre journal.
La capacité à raconter des histoires en utilisant la photographie pour son impact émotionnel n’a pas changé depuis l’époque de W. Eugene Smith. L’importance de relier les médias aux communautés qu’ils servent, et qui peuvent être sous-représentées dans les médias traditionnels, n’a pas changé non plus. Dans le même temps, les photojournalistes d’aujourd’hui travaillent dans un monde beaucoup plus fracturé idéologiquement et pourtant plus connecté mondialement qu’à l’époque de Smith. Mais avec le modèle à but non lucratif mis en avant par CatchLight, et la création de nombreux autres organes d’information à but non lucratif au cours des dernières années, il y a un espoir que le photojournalisme puisse réellement contribuer à restaurer la confiance dans l’information en reliant les organes d’information à leur public. Cela implique le temps et le soin nécessaires pour raconter les histoires importantes pour les communautés concernées, tout en contribuant à apporter des fonds pour soutenir le journalisme en général. Si cette tendance se poursuit, et que les déserts d’information qui existent actuellement commencent lentement à se réduire, nous nous en porterons tous mieux.
Pour en savoir plus sur CatchLight, ses photographes et ses autres projets, l’association organise le 2022 CatchLight Visual Storytelling Summit du 19 au 20 avril à l’Institute of Contemporary Art de San Francisco. Ce sommet accueillera des personnalités de premier plan dans le domaine de la narration visuelle à travers des portfolios, des conversations et des échanges. L’évènement est gratuit et ouvert au public, et si le COVID-19 le permet, en plus du présentiel, il sera diffusé en direct afin de toucher un public international.